Publié dans Société

Carburant frelaté à Tamatave - Le juge d'instruction saisi de l'affaire

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

L'enquête sur l'affaire liée au récent vaste coup de filet, avec 24 suspects incriminés dans l'affaire de carburant frelaté à Toamasina, n'est pas prête de toucher à sa fin. Après le report du déferrement pour la journée d'hier, les suspects ont dû être auditionnés par le juge d'instruction du Tribunal d'Anosy, hier. Et à l'heure où nous avions écrit ces lignes, l'audition des incriminés devraient se poursuivre encore jusque très tard dans la soirée, c'est-à-dire hier. Jusque-là, on ignore encore le sort qui les attendait.

Rappelons qu'avant l'évolution de l'affaire au niveau de la Justice, hier, une partie des 24 personnes impliquées avait été placée en garde à vue à la Section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana, tandis qu'une autre partie avait obtenu la liberté provisoire. Il faut savoir également que parmi les 24 suspects arrêtés, 9 seraient les commanditaires. A l'éclatement de l'affaire, les propos du patron de la SRC de la Gendarmerie à Fiadanana, le colonel Tahiana Ravelomanana, étaient révélateurs : le réseau vend son carburant frelaté dans des localités situées dans le nord de Toamasina telles que Mananara- Nord, Maroantsetra ou encore Soanierana-Ivongo. L'arrestation de masse découle d'une plainte émise par l'Office malgache des hydrocarbures (OMC) auprès de ce service de la Gendarmerie. Avec ce récent développement de l'affaire, espérons que le réseau en cause, a été réellement démantelé.

Après une ouverture de l'enquête, l'équipe de la SRC a ainsi effectué une descente sur place pour surprendre le réseau, le 10 octobre dernier. C'était dans ces circonstances qu'elle a pu mettre la main sur le carburant frelaté, saisi dans 10 habitations différentes situées dans les quartiers de Toamasina. Il s’agissait de  7.950 litres de gazole et 11.410 litres d'essence. La Gendarmerie a également saisi 4 véhicules, 5 motos, 8 pompes, et enfin 4 camions citernes.

 

F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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